Chaque chirurgien-dentiste en a déjà fait l’expérience :
un patient attentif, intéressé, semble comprendre la nécessité du soin… puis disparaît après la remise du devis.
Vous l’avez relancé une fois, peut-être deux, sans réponse.
Résultat : un devis non accepté, un soin reporté — et une opportunité manquée, pour le patient comme pour le cabinet.
Mais pourquoi un patient refuse-t-il un devis dentaire ?
Et surtout, comment réduire ce taux de refus sans dévaloriser la qualité des soins ?
C’est la raison numéro un.
Selon les études menées dans les cabinets français, près de 30 % des devis sont refusés pour des raisons financières.
Malgré les progrès du “100 % santé”, une grande partie des actes (implants, prothèses céramiques, aligneurs, facettes, etc.) restent partiellement ou totalement non remboursés.
Un devis moyen en implantologie peut dépasser 2 000 € à 3 000 €, avec parfois plus de 1 000 € à la charge du patient.
Pour un foyer moyen, cette dépense n’est tout simplement pas planifiée :
“Je n’avais pas prévu cette somme ce mois-ci.”
“Je vais attendre ma prime ou ma mutuelle.”
💡 Ce n’est donc pas un refus du soin, mais un refus du moment.
Proposer un paiement en plusieurs fois change radicalement la perception du devis.
Cela transforme une dépense “insurmontable” en un budget gérable.
De nombreux cabinets ayant adopté cette pratique constatent +20 à +30 % de devis acceptés.
Le devis dentaire est un document administratif complexe, souvent perçu comme froid et technique.
S’il est remis sans explication détaillée, le patient retient surtout le chiffre final, sans comprendre ce qu’il recouvre.
Le patient compare uniquement le prix, sans percevoir la qualité du soin.
Il peut chercher un second devis “moins cher”.
Et faute de compréhension, il finit souvent par ne rien faire.
Prendre le temps d’expliquer les actes, le bénéfice clinique et la différence qualitative (matériaux, durabilité, confort, esthétique).
Un patient qui comprend la valeur du soin ne raisonne plus uniquement en coût, mais en bénéfice personnel.
Une fois le devis remis, beaucoup de cabinets ne disposent d’aucun système de suivi.
Or, le patient a besoin d’un accompagnement après la consultation :
pour poser ses questions,
pour valider ses remboursements,
ou simplement pour être rassuré.
Sans relance, l’inertie s’installe.
Et dans la majorité des cas, le devis tombe dans l’oubli.
Mettre en place un suivi automatisé et structuré des devis :
SMS, e-mails, rappels téléphoniques, tableau de bord de conversion…
Des outils comme PrimoPlan permettent de suivre l’état de chaque devis et de relancer au bon moment.
Le soin dentaire reste souvent associé à :
La peur de la douleur,
La crainte du résultat esthétique,
Ou une certaine culpabilité financière (“je ne peux pas me le permettre”).
Certains patients refusent le devis non pas parce qu’ils doutent du soin, mais parce qu’ils ne se sentent pas prêts psychologiquement.
Adopter une approche empathique :
écoute, reformulation, mise en confiance, et valorisation du résultat attendu (fonction, confort, sourire).
Un patient rassuré passe plus facilement à l’action.
Beaucoup de praticiens ne mesurent pas leur taux d’acceptation de devis.
Sans indicateurs, impossible de savoir :
combien de devis sont en attente, refusés ou acceptés ;
quelles sont les raisons principales des refus ;
ou quel membre de l’équipe obtient les meilleurs résultats.
Mettre en place des tableaux de bord de performance.
Des plateformes comme PrimoPlan permettent de visualiser :
le taux d’acceptation,
le chiffre d’affaires accepté / perdu,
et les motifs de refus (financiers, administratifs, temporaires…).
Les raisons de refus d’un devis dentaire sont multifactorielles, mais souvent prévisibles :
Frein financier
Devis mal compris
Manque de relance
Peur ou émotion négative
Absence de suivi analytique
La bonne nouvelle ?
Ces leviers sont entièrement maîtrisables par le cabinet dès lors qu’il s’équipe d’outils de suivi, de communication et de paiement adaptés.
Un devis refusé n’est pas un échec, c’est une opportunité manquée de mieux accompagner le patient.
En comprenant ses freins et en ajustant votre approche — pédagogique, financière et relationnelle — vous augmentez mécaniquement votre taux d’acceptation, votre chiffre d’affaires, et surtout, la satisfaction de vos patients.
Un bon devis dentaire n’est pas seulement un chiffre : c’est une conversation de confiance.